Directive NIS2
- Vincent Pollet

- 10 oct. 2024
- 1 min de lecture
🫸 Même en matière de sécurité informatique, la politique peut ralentir, voire entraver, les avancées réglementaires telles que la directive NIS2. 🫷
La France peine à transposer la directive européenne NIS2 dans son droit national, accusant un retard dû à des blocages politiques et à l'instabilité gouvernementale.
Cette directive, pourtant essentielle pour renforcer la cybersécurité des entreprises et infrastructures critiques, pourrait concerner plus de 10 000 organisations françaises issues de 18 secteurs d'activités.
OU EN SOMMES NOUS ?
👉 Certains pays comme la Hongrie, la Belgique ou encore la Lituanie sont déjà exemplaires, ayant intégré la directive dès 2023.
👉 La France, en revanche, est dans un groupe intermédiaire de maturité avec l'Allemagne ou le Danemark, encore loin d'une mise en œuvre effective.
👉 Résultat : les entreprises devront attendre, tout en continuant à affronter des cybermenaces croissantes sans cadre réglementaire pleinement adapté.
QUELLES OBLIGATIONS ?
Une fois transposée, la NIS2 imposera aux organisations de :
1️⃣ Déclarer les incidents de sécurité.
2️⃣ Mettre en place une gestion proactive des risques.
3️⃣ Collaborer avec l'ANSSI via des rapports et audits réguliers.
Mais avec un délai de conformité complet prévu trois ans après le vote, ces mesures cruciales semblent encore lointaines…
💡 Comment garantir que les enjeux politiques et administratifs ne freinent pas la cybersécurité ?


