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🔐 Études notariales & cybersécurité : un risque sous-estimé pour des données ultra-sensibles 🔐

  • Photo du rédacteur: Vincent Pollet
    Vincent Pollet
  • 1 mai
  • 1 min de lecture

Les études notariales sont des cibles de choix pour les cybercriminels. Et pour cause : elles traitent quotidiennement des données hautement sensibles — transactions immobilières, testaments, contrats de mariage, statuts d’entreprise, etc. Des informations précieuses qui attisent toutes les convoitises.


Le Conseil supérieur du notariat - Notaires de France (CSN) l’a bien compris : il impose un cadre de sécurité strict à travers des règles techniques et organisationnelles qui, en tant que directeur informatique, me paraissent à la fois cohérentes et nécessaires. Il est d’ailleurs important de rappeler que le non-respect de ces règles peut entraîner un refus de couverture d’assurance en cas d’incident de sécurité. Une réalité encore trop méconnue.


Mais là où le bât blesse, c’est du côté humain. Trop souvent encore, la sensibilisation des collaborateurs reste insuffisante : mots de passe faibles, comportements à risque, méconnaissance des tentatives de phishing… Le meilleur système technique ne peut rien sans la vigilance quotidienne des utilisateurs.


Alors que la directive NIS2 ne s’applique pas encore directement aux études notariales, elle offre pourtant un cadre structurant dont les offices gagneraient à s’inspirer dès aujourd’hui. Gouvernance de la sécurité, gestion des risques, réponse à incident, traçabilité : autant de piliers désormais incontournables, quel que soit le périmètre juridique.


📢 Le risque n’est plus théorique. Il est présent, documenté, et croissant. La cybersécurité ne peut plus être reléguée au second plan. C’est un enjeu stratégique pour la profession notariale.




🔗 Article posté le 2 mai 2025 : https://lnkd.in/ed9Y8dfi

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